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  • Photo du rédacteurSable d'encre

Bernard Minier - Le Cercle

Editions XO, 2012 / Pocket, 2013




Quatrième de couverture

Pourquoi la mort s'acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ? Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens... et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des serial killers. Confronté dans son enquête à un univers terrifiant de perversité, le commandant Servaz va faire l'apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.


L'histoire

Le lecteur retrouve dans ce roman le commandant Martin Servaz dix-huit mois après l'enquête terrifiante suivie dans Glacé. La rencontre avec Julian Hirtmann a laissé des traces et le policier oscille sans cesse entre la crainte de voir ressurgir le serial killer et la volonté de mener une enquête mêlant retrouvailles avec son grand amour de jeunesse, souvenirs de sa vie étudiante et inquiétude pour sa fille. On en apprend plus sur le personnage, son passé, sa jeunesse, ses angoisses sans jamais lâcher de vue l'intrigue principale autour du meurtre d'une professeure.

On apprécie aussi, en creux, les intermèdes profondément dérangeants à travers lesquels est décrite la captivité et les sévices subis par une femme dont on ignore l'identité et qui trouvent leur raison d'être au fil du récit. Un stratagème habile de l'auteur pour faire cogiter le lecteur.


Le style

Avec Bernard Minier, peu de surprises stylistiques : on est dans du policier et on ne joue pas vraiment avec les circonvolutions de la langue française. C'est direct, impactant et efficace, tout ce qu'on recherche dans un bon thriller. On peut cependant regretter certaines ficelles vraiment grosses, voire éculées, pour alimenter le suspense.

A travers les centres d'intérêt du personnage principal, se révèle sans doute malgré tout le goût profond de l'auteur pour les belles lettres et la musique, qu'il place en fil rouge de ce texte et qu'on savoure avec lui, tout comme ses interrogations quant aux préoccupations générées par notre époque.


L'édition

J'ai lu la version Pocket du roman. A ce stade, il reste peu de coquilles même si certaines m'ont dérangée (une phrase qui ne veut rien dire et quelques répétitions ennuyeuses). L'éditeur a pris soin d'utiliser un corps de police suffisamment gros au risque que le livre paraisse très épais, mais l'histoire est si prenante qu'on ne se rend guère compte qu'il comprend 800 pages.


Mon avis

Indéniablement un page turner, comme le précédent opus. Bernard Minier sait tenir le lecteur en haleine, multiplier les situations insolites et les rebondissements. Je ne l'ai pas lâché.

Le petit plus : les personnages paraissent à présent familiers. On retrouve non seulement Martin Servaz, mais aussi ses adjoints, Vincent Espérandieu et Samira Cheung, sa partenaire de Glacé, Irène Ziegler, ainsi que sa fille, Margot. J'ai apprécié de mieux faire connaissance avec eux : l'auteur prend le temps de nous introduire dans l'univers particulier de chacun, enrichissant encore le récit.

Un très bon divertissement pour les amateurs du genre.

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