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  • Photo du rédacteurSable d'encre

Jonas Jonasson – Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

L’Atalante, 2018 / Pocket, 2012




Quatrième de couverture

Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ? Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée – presque par inadvertance – à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja.

L’histoire

Dans ce road-movie déjanté s’entrecroisent deux récits : celui de la cavale d’Allan à travers la Suède après son évasion de la maison de retraite et celui des aventures ayant émaillé sa vie au long du siècle qu’il a connu. Au fur et à mesure du récit, on comprend peu à peu pourquoi ce vieux, au premier abord ordinaire, se lance dans un tel périple : toute son existence se compose d’épisodes plus rocambolesques les uns que les autres. Pas étonnant qu’il ne veuille pas moisir en maison de retraite ! Allan est un opportuniste, mais un opportuniste un peu innocent qui n’est jamais plus heureux qu’avec un bon verre de vodka et un peu de dynamite…

Avec la narration de sa vie, c’est l’histoire du xxe siècle qui défile sous les yeux du lecteur, celle des grands de ce monde mais aussi d’anonymes ayant eu un impact plus ou moins important sur les grands événements. Ce sont aussi les portraits de toute une galerie de personnages plus loufoques les uns que les autres qui sont dépeints. Tout un tas de petits morceaux de vie se dévoilent ainsi pour notre plus grand plaisir et souvent à coups d’éclats de rire.

Le style

Le ton léger, presque naïf, de l’auteur qui semble voir le monde à travers le regard innocent de son personnage principal participe pour beaucoup au plaisir de la lecture. Pas de grands effets de manches : le récit est mené avec habileté, efficacement, sans chercher à créer un style particulier. On croirait un conte, mais un conte moderne, posant un regard neutre (le personnage n’aime pas la politique, n’y connaît rien en religion et ne prend jamais parti), sans filtre et décalé sur les événements du siècle écoulé.

L’édition

Cet ouvrage a connu un succès retentissant. Imprimé et réimprimé, il a été nettoyé de toutes ses coquilles. L’édition de poche en elle-même n’a rien de transcendant : une présentation sobre, une taille de caractères confortable, une couverture décalée qui donne le ton du livre même si elle n’a pas de rapport particulier avec l’histoire.

Mon avis

Honnêtement, j’ai passé un très bon moment. La fille qui riait toutes les deux minutes sur la plage, c’était moi ! Ça n’a rien d’un monument de la littérature, mais quel excellent divertissement. Si vous voulez oublier tous vos soucis et vous faire plaisir, n’hésitez pas.

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