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  • Photo du rédacteurSable d'encre

José Luis Munuera & Juan Dìaz Canalès - Fraternity

Éditions Dargaud, 2011

2 tomes - histoire complète




Quatrième de couverture

Depuis l'aube des temps, l'homme cherche sans succès un modèle de société parfaite. Au milieu du XIXe siècle, Robert McCorman, un riche visionnaire, croit que le moment attendu est enfin arrivé.

Soutenu par un groupe hétérogène d'hommes et de femmes portés par des idéaux, il fonde la colonie de New Fraternity, aux États-Unis, véritable semence au coeur du nouveau monde. Hélas, la jeune nation américaine se déchire dans une guerre fratricide, réveillant ainsi de vieux démons.

Émile, un garçon sauvage, est découvert dans la proche forêt : il rejoint la colonie sous la protection de Fanny Zoetrope, une femme d'exception. Émile sera alors le témoin d'événements dramatiques qui s'enchaîneront après l'intrusion de déserteurs. Pendant ce temps, une étrange et inquiétante créature rôde autour du village, semant le doute et nombre d'interrogations.

Quel est le lien entre cette créature et Émile ? New Fraternity survivra-t-elle à cette nouvelle menace ?


L'histoire

On pourrait parler de deux histoires parallèles qui se mêlent, s'entrechoquent et finissent par tout emporter : celle de Fraternity, cette communauté fondée sur une utopie, au cœur de laquelle se heurtent des visions et des intérêts divergents, voire antagonistes, et celle d'Émile, enfant sauvage recueilli dans la forêt proche et sur lequel semble veiller un étrange monstre. Le talent scénaristique de Juan Dìaz Canalès, auteur de la formidable série Blacksad, fait là encore ses preuves.





Le graphisme

José Luiz Munuera présente un don certain pour donner une couleur à ses atmosphères. Son trait fuse, vivace, lisible et élégant. Il donne une identité forte à chaque personnage, ce qui permet de bien s'y retrouver à la lecture, et leur prodigue une forme de beauté soulignée par le sépia qui annonce d'emblée la nostalgie d'une utopie vouée à l'échec.


Mon avis

Une très belle BD tant esthétiquement que scénaristiquement. Malgré tout, on se perd parfois à tenter de suivre le cheminement et les mobiles des nombreux personnages. Peut-être aurait-il fallu creuser un peu plus l'aspect communautaire afin que le lecteur comprennent mieux le fonctionnement de Fraternity. Ou introduire moins de facteurs propices à compliquer le scénario.

Personnellement, je me suis plutôt attachée aux pas d'Émile et de son étrange compagnon sauvage qui, au fond, finissent par jouer un rôle déterminant dans le sort de la communauté et de ses habitants malgré les forces contraires qui se dressent face à eux.

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