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  • Photo du rédacteurSable d'encre

Xavier Dorison, Denis Bajram et al. – Goldorak

Kana, collection Classics, 2021





Quatrième de couverture

L'empire de Véga vient de réduire en cendre la lointaine planète d'Euphor. Actarus, son prince, assiste impuissant à la mort des siens. Il parvient néanmoins à échapper au massacre en s'emparant de Goldorak, le plus puissant des robots de combat.

 

L’histoire

La guerre contre Véga terminée, Goldorak a disparu tout comme Actarus et Phénicia. Leurs amis sont retournés à une vie « normale », Alcor chef d’entreprise, Vénusia interne en médecine… quand surgit une nouvelle menace, un golgoth plus terrifiant encore que tous ceux jamais combattus.


Car si l'empire de Véga a été vaincu, ses survivants errent encore dans la galaxie à la recherche d'une planète d'accueil. Sur Terre, ils trouveraient le lasernium qui leur donnerait un sursis mais donner un ultimatum aux Terriens, est-ce la bonne solution ?


C’est l’histoire d’un retour déchirant, celui du prince d’Euphor, condamné malgré lui à se battre, de retrouvailles douloureuses, celles de tous ces héros que nous avons aimés durant notre enfance, et d’un choix à faire entre la mort et la paix, entre la peur de l’autre et la collaboration des peuples. Car au-delà d’une histoire de robots géants, Goldorak reste une ode à la paix et à la vie.

 

Le style

Xavier Dorison a rassemblé autour de lui toute une bande d’artistes de BD fans de la première heure de Goldorak pour ce vibrant hommage au plus grand des robots. La collaboration entre différents styles graphiques et scénaristiques est toujours un challenge que le groupe a relevé d’une façon éclatante.

Ce Goldorak est une œuvre d’art au style léché, aux images frappantes où l’esprit du manga de notre enfance transparaît dans chaque vignette. Les clins d'œil se multiplient d'ailleurs alors que le cœur du Centre se remet à battre, que le ranch du bouleau blanc rouvre ses portes au rythme du générique originel du dessin animé, pour que l'Alcorak, le Venusiak et le Fossoirak retrouvent leur splendeur.




 

L’édition

Le plus de cette grande BD, c’est le cahier de fin qui relate l’aventure de ce projet, du courrier adressé en japonais au père de Goldorak, au dossier préliminaire, en passant par les études, les story-boards, les mises en couleurs, les échanges entre artistes. Cela donne un supplément d’âme incontestable à ce livre.

La couverture est sublime (surtout la quatrième de couverture, avec ce fulguro-poing échoué dans le lac), le papier glacé fait ressortir les couleurs et les effets de lumière. Kana a fait du très beau travail.

 

Mon avis

J’appartiens à la génération Goldorak alors ça passait ou ça cassait. Je pense que vous aurez deviné que ça a été un véritable coup de cœur pour moi. J’ai retrouvé l’esprit du dessin animé que je regardais enfant. Les planches sont plus belles les unes que les autres, le scénario va bien plus loin qu’un simple affrontement de gentils contre méchants, le graphisme est à tomber par terre et on a ce super cadeau de découvrir l’aventure des auteurs pour cette nouvelle version de Goldorak dont on n’aurait pu rêver mieux.


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