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  • Photo du rédacteurSable d'encre

Sebastian Fitzek – Thérapie

L’Archipel, 2008 / Le Livre de Poche, 2019




Quatrième de couverture

Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d’une maladie qu’aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l’a accompagnée chez l’un de ses confrères, elle disparaît.

Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d’une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d’Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d’un mal étrange et qui s’évanouit sans laisser de traces… Le psychiatre n’a dès lors plus qu’un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.

L’histoire

Narré uniquement du point de vue du personnage principal, le psychiatre Viktor Larenz, ce thriller use parfaitement de toutes les ficelles du genre. Le héros, exilé sur une île quasi déserte et isolée du monde par une tempête interminable, se trouve aux prises avec ses obsessions et ses propres contradictions. Sa rencontre avec Anna fait remonter toutes ses angoisses que reflètent parfaitement les agitations et les colères de la mer se déchaînant derrière ses fenêtres. En parallèle, on suit la discussion entamée par ce même héros avec un autre psychiatre à une époque que l’on suppose plus lointaine. Comment le psychiatre en est-il arrivé à devenir patient dans une institution où il travaillait ? Que s’est-il passé sur l’île pour que tout se retourne contre lui ? Et finalement, qu’est-il advenu de Josy, sa fille ? D’invraisemblances en coups de théâtre, l’histoire nous entraîne à travers une enquête assez improbable.


Le style

Sebastian Fitzek, dans la veine d’Harlan Coben, écrit avec efficacité. Les descriptions permettent tout juste de créer l’ambiance nécessaire à son récit : il ne s’attarde pas sur des détails inutiles et fait progresser son histoire avant tout. C’est sans doute ce ton, assez impersonnel somme toute, qui fait le succès de ses thrillers : il ne réinvente pas le genre mais il donne à ses lecteurs ce qu’ils attendent de ce type de roman.


L’édition

J’ai lu la version poche : il n’y a donc pas grand-chose à en dire. Une édition très classique, débarrassée des coquilles qui auraient pu rester, en assez gros caractères pour une lecture agréable et une couverture qui ne correspond à rien de ce qui figure dans l’histoire (un raté de ce côté-là).


Mon avis

J’ai pris ce roman pour ce qu’il était : un bon divertissement. L’auteur parvient à faire douter le lecteur à chaque étape même si, au final, les habitués reconnaîtront les twists classiques de ce genre littéraire. Cela n’en fait pas moins un très bon page turner qu’on ne lâche pas. Si on a lu un peu de Coben, un peu de Minier, un peu de Thilliez ou un peu de Grangé, le final n’aura rien de transcendant. Avec les très bons auteurs actuels, ne devient-il pas de plus en plus difficile de satisfaire les lecteurs et surtout de les surprendre ? Cela n’en fait pas moins de Sebastian Fitzek un bon auteur du genre, agréable à lire.

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